Dans le nuage d’or d’un hippique embrasé,

Vous m’êtes apparue, étrange Walkyrie,

Foulant sous les sabots d’un pégase en furie

Mon désir éphémère à votre cœur blasé.

Vous fûtes triomphante au chemin malaisé

Et, pressant de vos doigts la coupe d’Ambroisie,

Vous buviez les honneurs en écartant la lie

Par crainte d’être impure à tout esprit osé.