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Oeuvres de Claude Robert

Montrevel a décidé d'héberger les œuvres de son père, Claude Robert, des poèmes et des nouvelles qui célèbrent le charme et la douceur de l'Algérie quand elle avait la chance d'être française

Après sept ans de guerre, sept ans de sang et de fer, la paix approchait à grands pas en Algérie.

Au moment où ce pays allait devenir un État libre et indépendant, un jeune État propice aux reportages d’actualité, un homme le quittait et, avant de laisser la clé sous la porte, jetait un dernier regard sur ses souvenirs du cadre qui avait été le sien pendant plus de soixante ans.

Amoureux de la nature, poète et apolitique, il avait, pendant soixante ans, fermé les yeux sur tous les abus, les mesquineries que d’autres étaient mieux à même de dénoncer. Il regardait à présent une dernière fois ce qui avait été beau, avant que le grand bouleversement d’une guerre impitoyable et inévitable ne fût venu faire trembler ce cadre, comme un séisme.

Dans ces quelques poèmes et nouvelles, le lecteur, qui n’a bien souvent connu l’Algérie que par ses cris et ses gémissements, pourra se faire une idée d’une autre Algérie, celle de la paix précédant la tempête.

Après la pluie le beau temps, dit le proverbe. Puisse un jour l’Algérie s’apaiser, se reposer, s’alanguir, comme celle, anachronique par certains côtés, mais si charmante dans son ensemble, que nous présente ici Claude Robert.

Puissent les Algériens eux-mêmes la redécouvrir pour y retrouver la joie de vivre et le goût d’une authentique… belle époque.

Montrevel

Quand le ciel est immense, quand le soleil embrase le désert, quand la mer est d'un bleu qui nargue la tempête, le poète, alors, cède à la beauté et à la mélancolie. 

Des amours sincères parce qu'éphémères, amour de l'autre sexe, amour de la terre, amour d'un cadre grandiose où la sauvagerie jouxte le romantisme.