« Le nationalisme, c’est la guerre ». Cette définition a été émise par notre Président quelques semaines avant de quitter ses fonctions. Ce legs testamentaire reprend exactement ce qu’avait solennellement dit, autrefois, le Président Mitterrand. Comme ces deux hommes célèbres figurent dans la liste des grands socialistes, on ne peut qu’être inquiets car, si vraiment le nationalisme c’est la guerre, il est aussi vrai que le socialisme c’est la défaite. N’oublions pas que Jaurès faisait l’apologie de la paix à tout prix au moment même où se préparait la première guerre mondiale, que Daladier faisait du socialisme au moment même où s’annonçait la seconde guerre mondiale.
Tout cela provient peut-être du fait que les socialistes ont toujours méprisé l’apprentissage de l’histoire romaine et de la langue latine. Le latin est une langue morte, certes ; mais le souvenir des morts est parfois plein d’enseignement. Le latin est d’abord le meilleur moyen d’apprendre et de pratiquer toutes les langues dites latines qui demeurent, n’en déplaise aux anglicistes, les plus belles langues du monde. Le latin, surtout, est en outre une langue qui a laissé dans l’histoire des phrases magnifiques de sagesse et d’esprit, des adages inoubliables. Parmi ces derniers, il en est un au moins que nos présidents socialistes devraient toujours garder à l’esprit : Si vis pacem para bellum.