Le premier de ces faisceaux, c’est la dégénérescence de l’environnement terrestre. Aucun de nos chefs d’État, de par le monde, n’a jamais voulu écouter vraiment les écologistes, les vrais, et non pas ceux qui se contentent de pérorer sous leur étiquette politique. Pourtant, le danger est sérieux : si nous continuons ainsi à ne prendre aucune mesure sérieuse, nous courons droit vers une catastrophe comparable à la glaciation du quaternaire, à la disparition de l’Atlantide, à la naissance du Sahara, à la séparation (Il est vrai quelque peu bienheureuse) de la Grande-Bretagne et de l’Europe par la Manche.
Le second faisceau, c’est celui de la robotisation qui avance à pas de géant. Dans quelques années, toutes les tâches matérielles seront effectuées par des robots. Nous n’avons déjà plus besoin, en Occident, de tous ces immigrés qui, paradoxalement, sont de plus en plus nombreux à venir embouteiller notre chômage et à doper notre insécurité. Le seul homme politique, à notre connaissance, qui ait eu le courage de dénoncer l’invasion robotique, c’est Benoît Hamon, qui, lors de la dernière campagne présidentielle française, avait proposé d’établir un salaire universel financé par un impôt sur les robots.
Le troisième faisceau se situe en politique internationale. C’est celui du réveil de ce géant que constitue la Chine. Les Chinois ont déjà commencé à nous envahir économiquement ; demain, ils le feront physiquement, après-demain spirituellement. Bientôt, nous rirons jaune, nos migrants jauniront et nos robots aussi.
Le quatrième faisceau (Hélas !), c’est la démocratie. Elle est devenue un obstacle à la lutte contre les trois autres faisceaux. Le fait d’élire au suffrage universel nos dirigeants politiques incite ces derniers à contenter sans arrêt leurs peuples et à ne surtout pas prendre les mesures drastiques susceptibles de contrer les dangers qui se profilent à l’horizon. Après nous le déluge, pensent-ils ; veillons à ne rien faire qui puisse menacer notre réélection ; le reste importe peu. Si nous ne nous décidons pas à mettre sur nos trônes des dirigeants à vie compétents et soucieux de l’avenir de nos arrière-petits-fils, alors nous courrons vers une des plus terribles catastrophes que l’humanité aura connues. Apocalypse now !